La Transitalia 2021

La Transitalia 2021

#TransitaliaMarathon2021 #T.UR #AfricaTwin

La préparation

Cette année, mon fournisseur T.UR m’a invité à participer à la Transitalia Marathon. Ce n’est pas vraiment une course, car il n’y a pas de de chronomètre, mais ce n’est pas non plus une balade touristique. On en est à la 7ème édition.

 Je suis arrivé à Milan où m’attendait Diego le patron de Tucano Urbano qui a fondé la marque T.UR il y a 2 ans. C’est une marque orientée aventure et touring, l’Adventouring ???? c’est justement notre came chez Ixtem Moto. J’ai aussi retrouvé Benoit qui représente la marque dans le sud de la France. Ils ont tous les 2 une solide expérience en enduro, me voilà prévenu.

À peine arrivées, nous avons filé vers Rimini qui était la ville de départ de la Transitalia qui se déroule en 4 étapes : Castiglion Fiorentino, Casciana Terme, Bolsena et Nocera Umbra. Nous avons traversé la Toscane.

Les étapes de la Transitalia Marathon 2021

Honda Italie nous avait mis à disposition 3 magnifiques Africa Twin 1100 de 2020. C’est un peu la classe. L’organisation de l’évènement est aux petits oignons avec un dîner sous tente avec l’ensemble des participants. Cela sera le cas tous les soirs. On sent que les choses sont plus faciles à organiser en Italie qu’en France. Nous ne sommes pas loin de 400 participants.

Pour l’occasion, dans la soirée, T.UR nous avait préparé avec l’équipe marketing nos tenues pour la Transitalia. Je me suis retrouvé avec : 

Ensemble T.UR J-Four

En dessous, j’avais mis mon gilet airbag Klim en mode « adventure ». Le passage à l’aéroport avec un gilet airbag est toujours un peu long, mais ça passe.

La veste et le pantalon sont en mesh, ce qui pour la chaleur encore présente dans les régions que l’on va traverser était parfait. En cas de pluie, ces vêtements sont équipés d’une doublure de pluie interne amovible. On m’avait aussi fourni un hydrabag à mettre dans la veste qui est pourvu d’une poche pour l’accueillir. Pour le coup, je n’ai pas été convaincu par cet accessoire qui me rappelle celui de Decathlon. Le reste des équipements T.UR sont bien conçus, ils sont pratiques et ils ont bien résisté à mes chutes. Oui je sais que je n’étais pas obligé de donner de mon corps pour les tester, mais j’aime aller au bout des choses. 

Etape 1 : Rimini > Castiglion Fiorentino

Cela a été une étape un peu spéciale. Avec Benoit et Diego, nous devions réaliser une séance de photos et vidéos pendant cette première étape pour illustrer les produits T.UR. Nous avons entamé la trace pour la quitter 50 km après afin de rejoindre l’équipe marketing de T.UR qui nous attendait sur un magnifique spot pour tourner les fameuses vidéos.

Transitalia 2021

Nous y avons passé une partie de la journée. Nous avons pu nous libérer vers 17h et nous avons filé sur la trace que nous n’avons pas fini. Diego nous a choisi une splendide route à travers les montagnes qui nous a amené à Castiglion. On a arsouillé comme des enfants sur les belles Africa Twin.

Etape 2 : Castiglion Fiorentino > Casciana Terme

Nous sommes partis de bonne heure à travers la campagne Italienne. Diego et Benoit qui sont des enduristes confirmés ont pris la tête. J’ai essayé de les suivre en suivant les conseils de Benoit. Sur les chemins blancs, ce dernier surfait littéralement le gravier. Cela bluffait les Italiens qu’il croisait. « C’est juste une question d’appui » me répétait-il de manière bienveillante.

Dans ces paysages alternants oliviers, cyprès, grandes plaines et collines couvertes de vignes, j’en ai pris pleins les yeux progressant à mon rythme. Pour déjeuner, nous avons fait un stop à San Gimignano, c'est un petit village pittoresque de Toscane que j'avais eu la chance de visiter avec les enfants cet été en camping car.

 Les 3 mousquetaires à San Gimignano

Nous sommes arrivés de bonne heure à Casciana Terme. Diego devait reprendre la route pour Milan avec l’Africa Twin. Il avait une réunion importante le lendemain.

Etape 3 : Casciana Terme > Bolsena

La plus belle étape pour moi ! J’avais bien pris en main l’Africa Twin, les conseils de Benoit commençaient à être assimilés, mon rythme était au-dessus de la moyenne, je parcourais les pistes avec plus d’aisance profitant de la Toscane. Quel plaisir de sentir la moto réagir à mes sollicitations, j’aurai pu enchaîner les kilomètres à l’infini sans me fatiguer. Bon, c’était un leurre et j’allais le comprendre à l’étape 4. Avec Benoit, on a trouvé un petit restaurant familial pour déjeuner et goûter les fameuses Pici, une sorte de gros spaghetti roulée à la main.

Transitalia gastronomie

C’était un moment hors du temps. Nous sommes arrivés tôt à Bolsena qui est une jolie ville fortifiée au bord d’un lac. On pouvait se croire en bord de mer. Nous avons dormi dans un vieux palais transformé en hôtel avec lit à baldaquin qui a permis à Benoit de sécher ses affaires.

Transitalia Bolsano

 Le dîner qui pour une fois n’était pas sous tente s’est éternisé. J’ai commencé à sentir une grosse lassitude m’envahir. On avait sympathisé avec 4 jeunes italiens la vieille, mais je perdais le fil des discussions. Le temps s’allongeait, le briefing tardif se prolongeait… J’en pouvais plus, j’ai filé me coucher sentant une fatigue immense m’envahir.

Etape 4 : Bolsena > Nocera Umbra

Cela devait être l’étape la plus courte, mais la plus technique de la Transitalia. Je suis rappelé à la réalité par le GARMIN monté sur la bécane. La trace fesait plutôt 230 km. Cela aurait dû me réjouir, mais je me sentais épuisé ce matin. On a rejoint le groupe d’italien pour le départ. J’étais fébrile et cela s’est ressenti immédiatement. J’ai chuté à un stop au bout de 2 km. Une chute à l’arrêt qui me mina le moral de suite. J’ai laissé Benoit exprimer son talent avec les Italiens et je suis reparti tout seul. J’étais en colère et j’en ai voulu à mon corps de ne pas suivre. Je n’arrivai plus à piloter la moto. J’avais du mal à prendre mes appuis et à donner une direction à l’Africa Twin. Les épingles dans le gravier devenaient un calvaire. J’ai retrouvé les Italiens et Benoit en milieu de matinée. On a bu un café, mais je savais qu’au fond de moi la journée serait compliquée. Je suis reparti de nouveau seul et j’ai retrouvé Benoit à une station-service. Il m’accompagnera gentiment en faisant le pendule jusqu’à la pause déjeuner où on a pique-niqué dans l’herbe. Je pouvais jouer aux osselets avec mon squelette.

Transitalia, pic-nique

La suite ne fut pas glorieuse, nous sommes partis dans une descente avec de gros cailloux et des marches. Je suis descendu laissant les suspensions de l’Africa Twin faire leur job et elle l’a bien fait. On a attaqué de nouveau les lacets en tous genres dans des sentiers étroits qui m’ont achevé. Sur une partie plus rapide où je me sentais un peu mieux, j’ai perdu l’avant me couchant lamentablement sur le flanc droit. Je relève la moto avec l’aide d’un concurrent Italien. Les crashs-bars et les pare-mains ont bien protégé la moto. C’est réellement un point important si vous faites de l’offroad.

Un peu plus loin, j’ai pris un sentier défoncé en montée avec des épingles. A la 2ème, j’ai couché la moto. Ce n’était pas mon jour. J’ai constaté alors que j’étais plus sur la trace et que personne ne viendrait m’aider. En utilisant mes jambes, j’ai réussi, je ne sais comment, à soulever la moto et là vu que j’étais en pente elle s’était mise à tourner et a fini de nouveau au sol. J’ai repensé à Benoit, toujours mettre la première. Après plusieurs tentatives, transpirant toute la sueur de ma galère, j’ai vaincu et remis la moto dans le bon sens. J’avais perdu une vie comme on dit, mais j’étais content de m’en être sorti.

 Je suis arrivé à Nocera Umbra sur les rotules, mais j’ai pris mon temps pour admirer le paysage. Après la ville d’Asissi qui est la ville de Saint François, on est monté par des pistes en gravier dans le parc de Monte Subasio. Le panorama y est à couper le souffle et on y croise même des chevaux qui y paissent librement.

Transitalia

J’ai retrouvé Benoit à Nocera Umbra. Simone de T.UR nous attendait pour repartir sur Milan avec une camionnette pour embarquer les motos. 5h de route nous attendait. Benoit avait crevé, il avait fini par déchirer son pneu sur un dernier sprint céleste à plus de 140 km dans les graviers. Il a donc fini par la route les 10 derniers kilomètres de la trace…

Merci à T.UR de m’avoir permis de vivre cette fabuleuse aventure dans ces conditions privilégiés. Ce fût un magnifique cadeau de rentrée.

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