
#maintenancemoto #hivernage
Pour certains motards, les premiers flocons riment avec se geler les miches en hivernales, rouler par -10°C et bivouaquer sous la neige. Pour d’autres riders, l’option envisagée est plutôt de remiser la moto au garage et de profiter du confort d’un canapé au coin du feu. En même temps, on comprend. Quel plaisir à sentir ses extrémités se congeler en roulant ? Compter les stalactites sur ses cils serait-il méditatif ? Bref si tu es de la team saine d’esprit, voici nos 8 conseils pour endormir ta belle idéalement jusqu’au retour des premiers rayons de soleil printaniers
Étape 1 : Bien astiquer sa moto
Avant de remiser sa moto pour l’hiver, il est essentiel de la récurer dans les moindres recoins. Pourquoi ? Déjà pour lui montrer ton affection et lui expliquer que cette pause n’est que temporaire. Ensuite, cela permet d’éviter que des saletés, de la boue et d’autres impuretés ne détériorent la peinture ou les vernis sur le long terme. De plus, cela te permettra de désincruster du sel que tu as pu collecter sur les routes si tu as profité des derniers rayons de soleil pour rouler.
Tout ceci étant dit, comment récurer sa bécane correctement ?
En optant pour les produits adaptés et en prenant du temps pour n’oublier aucun recoin. On en profite pour passer un peu d’huile propre sur les chromes ainsi que les fourreaux de suspension pour protéger efficacement les joints spi.
----> Kit entretien moto Muc-Off Care Duo Kit
Étape 2 : Nettoyer et graisser la chaîne
La rouille est l’ennemi numéro 1 lors d’une immobilisation de longue durée. Notamment sur la chaîne, cette oxydation va provoquer l’apparition de points durs. Pas top. Comment éviter ça ? En la nettoyant et la graissant. On commence donc avec un récurage en bonne et due forme. A l’aide d’une brosse à poils durs, on va retirer toutes les saletés, résidus de sel et restes de boue.
On poursuit avec le graissage, qui va évidemment permettre une bonne lubrification, mais qui va surtout créer une couche protectrice contre l’humidité et la rouille.
----> Kit entretien chaine IPONE OFF ROAD CHAIN CARE
Étape 3 : Stimuler la batterie
Faut-il laisser la batterie sur la moto ou bien l’enlever ? Le débat déchaîne les passions. Pour faire simple, on va chercher à la protéger de deux choses : les températures extrêmes et le manque « d’activité ».
Pour la première considération, soit ta bécane dort dans le garage, alors tu peux laisser la batterie en place ; soit ta meule reste à l’extérieur auquel cas il faudra la démonter pour éviter que les électrolytes ne gèlent.
Deuxième point crucial ? Éviter qu’elle ne se décharge et qu’elle « s’encrasse » par manque de stimulation. Rien de tel qu’un chargeur intelligent pour réaliser ses deux actions. Aussi appelé optimiseur de charge, il fait croire à la batterie qu’elle est toujours sur la bécane en maintenant la charge et simulant des cycles d’utilisation. Et oui, l’oisiveté n’a rien de bon !
----> Chargeur de batterie CTEK XS 0.8
----> Chargeur de batterie Fulbat FULLOAD F4 6/12V 1.2 - 120 AH
Étape 4 : Prendre soin de ses pneumatiques
Ce qu’on cherche à éviter ? Que les gommards ne se déforment sous le poids de la moto. En effet, en restant dans la même position pendant plusieurs semaines, des zones de plat peuvent se créer. On te laisse imaginer les sensations plutôt désagréables que cela peut produire en roulage.
Rassure-toi, il existe des solutions faciles pour s’en prémunir. 1ère chose à faire : les surgonfler (dans la limite indiquée dessus évidemment). Ensuite, il faut éviter de laisser la moto sur la béquille latérale. Soit ta meule est équipée d’une centrale alors l’affaire est pliée, soit elle n’en dispose pas auquel cas tu peux opter pour une béquille d’atelier ou un lève-moto.
Dernière option : déplacer sa moto régulièrement. Méthode ultime – et gratuite – qui règle le souci de déformation.
----> Lève moto cross Bihr X-Treme
----> Béquille avant universelle supports coniques Bike-Lift
Étape 5 : Faire le plein d’essence
Comme nous l'avons vu, la rouille est le danger qui rôde lors d’une immobilisation prolongée (notamment avec l’humidité de l’air hivernal). Or, si ton réservoir d’essence n’est qu’à moitié plein – ou à moitié vide selon ton optimisme du moment – alors ses parois intérieures sont au contact de l’air et donc de la condensation. L’oxydation guette ! Notre conseil ? Fais le plein jusqu’à ras-bord.
Dernier point : l’essence ne va pas se dénaturer en 4 mois. Au retour des beaux jours, ton sans-plomb aura donc toujours les mêmes performances.
Étape 6 : Vérifier le niveau d’huile moteur
Quels sont les risques éventuels à laisser une huile usagée dans le moteur lors de l’hivernage ? Et bien, ta précieuse 10W40 s’est dégradée au fil des bornes. Et – théoriquement – elle pourrait présenter une acidité qui pourrait altérer des pièces moteur au long terme. Bon.. ça, c’est sur le papier. En fait, les huiles modernes ont gagné en qualité et permettent de stocker une moto sur le long terme sans que ça soit dommageable.
Alors, que faire exactement ? C’est simple. Si ta dernière vidange a été faite récemment, alors il te suffit de vérifier le niveau et de faire l’appoint si nécessaire. Par contre, si tu tournes avec la même huile depuis disons 8000 ou 9000 bornes, alors dans ce cas, il est judicieux de faire la vidange avant l’hivernage (quitte à prendre de l’avance sur la prochaine révision). Voilà, ta moto te remerciera pour cette petite dialyse pré-fêtes de noël.
Étape 7 : Abriter sa bécane
Si tu as suivi notre premier conseil et que tu as passé 2 heures à récurer ta meule dans les moindres recoins, ce n’est pas pour la laisser pourrir dehors pendant 4 mois. Cela relève du bon sens, non ? Là, il y a deux options. Si elle dort dans le garage alors, on cherche simplement à éviter qu’elle ne prenne trop la poussière. Ainsi, la recouvrir d’un drap permettra d’éviter qu’elle accumule les saletés ambiantes et que Minou fasse ses griffes sur ta selle confort.
Si elle dort dehors, alors, il est indispensable d’opter pour une housse de protection adaptée. Ta belle sera alors à l’abri de la pluie, des feuilles mortes et d’un éventuel gland qui tomberait dessus (on évoque là les fruits du chêne). Le point de vigilance ? Il faut que cette bâche soit à la fois imperméable et respirante afin que l’humidité puisse s’évacuer. Sans quoi, ce serait 4 mois d’étuve pour ta bécane avec à la clé un cocktail de corrosion et de moisissure (notamment sur la selle par exemple).
Étape 8 : Démarrer sa moto régulièrement
Ultime conseil mais pas des moindres. Tous les 15 jours, ou au pire, une fois par mois, il faudrait démarrer ta moto. Déjà, c’est un signe d’affection. Tu lui montres que tu penses à elle et que cette séparation n’est que temporaire. Et puis, faire tourner le moteur permet d’y faire circuler l’huile, évitant que des pièces ne se déforment ou se grippent à cause de cet immobilisme prolongé. Le must ? Laisser tourner le moulin jusqu’à ce que le ventilo de refroidissement se déclenche. Ainsi, tu es sûr d’avoir sollicité un peu tous les organes importants de la bécane.
Tu as maintenant toutes les infos en tête pour accorder un repos hivernal bien mérité à ta meule. D’ailleurs, pendant que ta belle dort paisiblement, n’en profiterais tu pas pour nettoyer tes équipements de motard ? Astiquer son casque, entretenir ses bottes, laver son blouson Goretex : en suivant nos tutoriels, tu pourras arborer un matos flambant neuf au retour des beaux jours !
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Crédit image : photo d'en-tête de Josh Howard sur Unsplash
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